Le diagnostic plomb

L’inhalation ou ingestion de plomb sont la cause de pathologies extrêmement graves, connues sous le terme de saturnisme, et touchant tout particulièrement les enfants, plus vulnérables face à ce métal toxique.

Depuis des siècles, le plomb a été un composant très prisé et notamment dans la fabrication de peintures, dont il renforçait l’éclat, la résistance et la durabilité.

Par conséquent, sa présence s’est étendue aux revêtements de peinture des bâtiments jusqu’à fin 1948.

Or, depuis, il n’est plus introduit dans ce secteur, au vu des urgences sanitaires qu’il a pu provoquer et provoque encore.

Pour cette raison, lors d’une vente ou d’une location d’un bien datant d’avant 1949, il est obligatoire de faire venir un diagnostiqueur in situ pour identifier sa présence éventuelle et juger de son état de dégradation.

Car tout empoussièrement comme tout degré de concentration de plomb dépassant le seuil autorisé, doivent être signalés aux futurs occupants, mais aussi au préfet, seul décisionnaire avec le maire de la commune, en matière de travaux obligatoires à imposer au propriétaire.

Nécessitant comme le spécifie l’article R1334-11 du Code de la santé publique, l’intervention d’un professionnel compétent qui réponde aux exigences de l’article L. 271-6 du Code de la construction et de l’habitation, la réglementation est très stricte dans ce domaine.

Il faut dire que cet expert, habilité à faire ce type de diagnostic, utilise un matériel qui n’est pas sans danger et qui ne peut être mis à la portée de tous : des détecteurs portatifs à fluorescence X, appareils soumis à autorisation et qui ne peuvent être mis en œuvre que par des personnes compétentes en radioprotection.